 Les organismes et associations du milieu communautaire québécois constituent un mouvement en perpétuel changement. Pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain, ces organisations sont appelées à innover.
L’un des principaux enjeux pour les organismes communautaires est sans contredit l’accès aux ressources financières nécessaires leur permettant de répondre adéquatement à leur mission, et ce, dans une vision de développement et de pérennité des actions
Persuadé qu’aucun gouvernement, si riche soit-il, ne sera jamais en mesure de répondre à l’ensemble des besoins des organismes communautaires, la formule d’un financement mixte s’avère un passage quasi incontournable pour la majorité de ces groupes.
 Malgré que bien des organismes communautaires reçoivent un soutien financier de la part du gouvernement du Québec, celui-ci est loin de couvrir tous les besoins exprimés par ces derniers. Dans bien des cas, le soutien étatique se veut complémentaire à d’autres sources de financement. Les dernières statistiques démontrent qu’environ 40% du financement des organismes provient de diverses sources autres que gouvernementales.
Pour diverses raisons, les organismes communautaires ont intérêt à obtenir du financement de diverses sources.
- accroitre leur indépendance financière;
- favoriser leur autonomie;
- réaliser davantage de projets et d’activités;
- réduire l’instabilité financière qui menace tant le présent que le futur;
- mieux répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain;
- pour les administrateurs, planifier la réponse aux besoins de demain n’est pas moins important que la réponse aux besoins d’aujourd’hui (concept de développement durable);
- profiter des opportunités en ayant accès à de nouvelles entrées d’argent.
«Nombreux professionnels en planification financière ainsi que diverses études, dont le bulletin de la financière BMO, publié en juillet 2009, mentionne qu’au cours des vingt prochaines années, les Baby-boomers hériteront en transfert intergénérationnel d’un billion de dollars au Canada (mille milliards). Le secteur communautaire ne doit pas tout laisser ces entrées d’argent neuf aux fondations hospitalières, académiques ..., il peut et doit prendre sa place!»
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