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ü Diversifiez et maximisez les sources de financement de votre organisme

 

ü Ayez accès à de « nouvelles entrées d’argent » en implantant votre programme de dons planifiés

 

ü  Relevez le défi de la participation et de l’engagement des membres

 

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Infolettre numéro

Mars 2018

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Philanthropie et nouvelles tendances

 

Comme première infolettre, petit outil de communication périodique, j’aborde l’importance pour les bénévoles et dirigeants d’organismes sans but lucratif de se tenir au fait des nouvelles tendances en matière de philanthropie.  Les limites du financement étatique jumelées au nombre sans cesse croissant d’organismes et de demandes d’aide financière font en sorte que chaque organisation se retrouve, à un moment ou l’autre, en compétition pour le même dollar. Les organismes qui sauront faire preuve d’anticipation et maintiendront à jour leur connaissance en matière de philanthropie seront avantagés dans leur recherche de financement. À titre d’exemple, voici deux  tendances que devrait connaître tout bon fondatiste (personne responsable de la collecte de fonds).

 

La micro-philanthropie : une approche en pleine croissance

Les rigoles font les ruisseaux,  les ruisseaux les rivières et les rivières les lacs.

 

Pour le mouvement associatif québécois, l’une des nouvelles tendances à surveiller est  l’émergence de la micro-philanthropie.  À l’instar du micro-crédit, de la micro-finance ou de la micro-entreprise, nous voyons se développer au Québec ce nouveau phénomène. 

 

Pour l’instant, la micro-philanthropie est  davantage ancrée  au Canada anglais et chez nos voisins du sud, mais elle prend de plus en plus d’ampleur chez nous.  L’un des précurseurs en micro-philanthropie est sans contredit l’actuel président américain Barack Obama.  Lors de la   campagne présidentielle de 2008,  son équipe a amassé plus de 500 M$ en micro-dons.

 

L’approche micro-philanthropique est fort simple,  il s’agit d’amasser de  petits  dons provenant de plusieurs donateurs qui, une fois cumulés, permettent d’obtenir des montants significatifs. Le développement des nouveaux outils technologiques et l’emballement pour les réseaux sociaux (internet, web, twitter, SMS, facebook,  …) facilitent grandement la mobilisation des donateurs et, par conséquent, le développement de la micro-philanthropie. 

 

Cette approche  se veut aujourd’hui accessible à tout type d’organismes.

 

La génération Y : Semer aujourd’hui, récolter demain

Adapter son mode de sollicitation au profil des donateurs

 

Au cours de la prochaine décennie, la génération Y, soit les personnes qui sont nées approximativement entre 1980 et 2000 composeront la prochaine cohorte de donateurs.  Comme le mentionne Daniel Asselin du journal les Affaires «C’est elle qu’il va falloir séduire. 

 

Pour cela, vos plates formes web devront être attractives et stimulantes à l’image de ce que cette génération recherche dans son quotidien.»

 

Les organismes communautaires ont donc tout intérêt à se donner des approches incitatives et modernes permettant de se rapprocher du profil des donateurs et leur donner ainsi la possibilité de soutenir financièrement votre cause  en  seulement quelques clics.

 

Une récente enquête de la firme Léger Marketing et du groupe Épisode effectuée en octobre 2011 démontre que 31% des personnes interrogées ont fait un don en ligne, dont 76% sur le site transactionnel d’un organisme.  La tendance ira en s’accentuant.

 

 

La micro-philanthropie au service

de deux associations

 

Association québécoise de la Fibrose kystique

 

 

«Personnellement, j’ai expérimenté en mai dernier ce que Twitter et Facebook ont de spectaculaire, lors de la levée de fonds pour la randonnée annuelle de l’Association québécoise de la Fibrose kystique.

 

Je n’avais pu participer à la randonnée depuis 3 ans, j’ai donc appris seulement cette année que l’on pouvait désormais récolter des dons en ligne. Cela a révolutionné ma collecte de dons!

 

J’ai donc créé mon compte, fixé un objectif et fait des appels à tous sur mes médias sociaux.

 

La réponse a été rapide et extraordinaire! J’ai dû revoir mon objectif à la hausse!

 

Auparavant, mon plus gros don pouvait être de 20$, si j’étais chanceuse! Cette année, mon plus petit don a été de 20$! Pour un total de plus de 400$, tout cela avec très peu d’efforts!

 

Alors aux septiques qui ne croient toujours pas que l’avenir est dans le web, tant pis pour vous, les allumés regardent vers l’avant!»

Billet de Catherine Morissette publié sur le web

 

Leucan

 

Leucan dont la mission est d'accroître la confiance en l’avenir des enfants atteints de cancer et de leur famille est un autre bel exemple d’une organisation qui a su  maximiser l’utilisation de la micro-philanthropie. Lors de leur dernière campagne de financement, les participants se sont engagés à mobiliser leur réseau personnel dans le but d’amasser des fonds.  Ils furent plus de 10 000 personnes en juin dernier à le faire, permettant ainsi de multiplier les dons tout en recrutant  de nouveaux donateurs qu’il ne restera qu’à fidéliser!